(Photo LOF - Le pays se couvre de plantations minutieuses et largement subventionnées de chênes-lièges, qui se plantent bien ordonnés)
Samedi visite d’un spécialiste de la mycorhization.
Il s’agit d’ensemencer des arbres de façon qu’il vivent en symbiose avec un champignon comestible.
Victimes de la PAC qui transforme tout terrien d'Europe en chasseur de subventions, nous plantons des chênes-liège, sans croire un instant à l’utilité d’un projet dont la viabilité économique repose sur des hypothèses à 50 ans (première récolte vendable dans 40 ans).
Le liège (produit 100% à la main dans un pays ou il n’y a pas de main-d’oeuvre) étant selon nous condamné nous ajoutons un programme d’ensemencement des jeunes arbres de façon à produire rapidement des ceps que nous aimons bien en soupe ou sur les pates.
Le spécialiste visite le jardin. Il voit bien que nous n’avons aucune passion pour l’agriculture industrielle ou productive, il demande si nous visons l’auto satisfaction autarcique de nos besoins.
L’auto production correspond à une exigence de qualité et de variété, mais il y a d’abord le bonheur du jardin et des produits frais et loyaux. (Bien entendu on peut faire un calcul de l’avantage économique procuré par l’absence fiscalisation (TVA, taxes locales etc. et charges sociales) sur l’auto production auto consommée).
Les visiteurs sont souvent incapables d’imaginer qu’on peut faire un jardin pour le plaisir.
De vivre pour le plaisir.
(Photo LOF - cet arbre est spontané, mais on peut obtenir une subvention pour en faire une plantation productive)