(Photo LOF - Papayes)
Artémis d’Ephèse n’a rien à voir avec la Déesse adolescente de la mythologie à la course rapide dans les bois.
Ce totem-xoanon rigide affublé des cent fruits mamelliformes et autres animaux d’une symbolique indigeste coupe le souffle au musée d’Ephèse.
Le plus curieux est la somme d’effort faits pour justifier les couches épaisses de symboles primitifs qui n’ont rien de grec, mais de sédiments des Cariens et leur Cybèle primitive, aux Ioniens qui attribuent la fondation d’Ephese à la reine des Amazones, d’une féminité ambiguë
(Photo ? - Artemis d'Ephèse)
Jusqu’à nos jours, Ephése est un lieu de pesante sacralisation de la maternité avec cette maison de la vierge Marie ermite vue en songe par une none allemande.
Le papayer- Carica papaya - vient du Mexique, les Ioniens ne l’ont pas connu.
Avaient-ils vu des cylicomorpha africaines ?
L’acharnement du papayer à enfanter, son écorce sans plis si proche de la peau, sa raideur décidée font penser à l’Artémis d’Ephèse quand on passe près d’eux.
(Photo LOF - Papayes)
Oui, c'est pourtant vrai, tout cela fait sens. Allez, dorénavant je n'appellerai plus ces fruits que "mamelles d'Artémis". Savoir de quelle couleur était peinte la statue de la déesse au temps où Ephèse rayonnait de toute sa gloire ? Pas en vert, tout de même ?!
Rédigé par : Phil' | 24/11/2007 à 20:45