(Photo LOF - Fait pas beau)
La saison de la pluie est en avance.
Les pluies sont violentes : 160 mm en deux jours.
Hier il y avait des écrevisses sur le chemin de l’orangeraie.
Elles voyagent par les grandes pluies, elles viennent des rizières et vont s’installer dans nos pièces d’eau.
Ici l’eau n’est pas polluée.
Jibé dit qu’il faut sortir sur sa terrasse, s’asseoir confortablement et respirer les parfums qui montent de la campagne
Mais en ce moment pas question : vents (Photo LOF - Sierra de Arecana : châtaigners)
La joie des plantes est-elle transmissible ?
Les caroubiers font des feuilles d’un beau vert tendre et dans la campagne tout reverdit.
Mais la mort du tamarillo (Cyphomandra betacea, tomate en arbre) du jardin jaune … cassé comme une allumette est une vraie douleur, en pleine jeunesse, 2 ans donc première fructification. (Photo LOF - Tamarillo, les fruits il y a quelques mois)
Cette plante à croissance rapide (3 m.) n’aime pas le plein soleil qui lui donne des mycoses, il faut le protéger des nématodes surveiller son tuteur car elle craint le vent.
Nous lui avons dit combien sa mort nous a fait de la peine.
Ses fruits étaient presque mûrs.
Une poignée est bonne à manger.
Heureusement, on a sauvé des graines.
(Photo LOF - Tamarillo : il était à nouveau en floraison depuis la semaine dernière)
Maryse et Gilles sont venus passer quelques jours
Pluie, vent
Ils vivent en Provence où il fait beau actuellement.
Mrs. Kerrigan jardine au Canada, dans sa belle campagne des cantons de l’est, à côté de Montreal. Elle dit « le meilleur moment du jardinage, c’est janvier. Quand on rêve devant les catalogues de semences »
Alors, on travaille sur les commandes de palmiers.
Ce soir on fera cuire des châtaignes
Les châtaignes arrivent à maturité juste quand on a envie de faire le premier feu dans la cheminée.
Les goyaves aussi
Et il fait trop chaud pour faire du feu. (Photo LOF - Samedi on a ramassé des châtaignes)
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C'est bien comme ça, un début d'automne dans le sud : tiède, humide et tourmenté. Ici, à Nice, c'est un peu pareil (il fait un peu moins chaud).
J'espère que le vent tombera, pour que tu puisses sentir touts les parfums de "ta terre", comme on dit là-bas.
Rédigé par : Phil' | 24/10/2006 à 23:52
Des écrevisses au milieu du chemin ????
Oh, que j'aimerais voir ça !
Est-ce que ça fait le même effet visuel que les migrations de crabes rouges qui envahissent je ne sais quelle île de je ne sais quel océan du Sud ?
Je ne comprends pas pourquoi ces perturbations automnales, et surtout, la mort du tamarillo se trouvent dans Muito Parzer ...
Sincères condoléances tout de même...
Ici ce sont mes tournesols géants qui ont pâti des vents démentiels qui échevèlent Lyon depuis le début de l'automne. Il ne m'en reste plus qu'un pour récupérer les graines et je dois lutter contre une cohorte de chenilles qui les dévorent avant même qu'elles ne soient mures !!!!
"Avel, avelioi, oll avel" (vent, vents, tout est vent), adage breton récupéré hier sur un autre blog, me semble tout à fait approprié à cet automne agité !
Bons vents à vous ...
Rédigé par : Fincasor Twillartee | 25/10/2006 à 13:17
Bonjour François,
les écrevisses, ça surprend, surtout qu'elles sont menaçantes
naturellement, nous autres n'avons pas peur car nous les voyons à travers les lunettes du ventre dans un grand faitout en train de rougir
ici les alentejanos ne les mangent pas (à part les anguilles, ils ne mangent que ce qui vient de la mer)
chance incroyable pour nous, sinon elles seraient aussi rare que du temps de mon enfance où on les pêchait dans le canal de Borgogne
ils se méfient d'elles car elles font trous dans les rizières
Jibé, lyonnais, en fait des bisques
j'imagine bien la Nantua qui va suivre d'ici quelques semaines
La mort du tamarillo n'a rien à faire dans Muito Parzer
tu as raison,
mais c'est triste
la douleur a du me boulverser.
Ne parle pas de chenilles.
Rédigé par : jp | 25/10/2006 à 14:20
J'ai surpris aussi une écrevisse à Alcacer, mais une seule. Rouge de colère, car mon objectif semblait la menacer. Je l'ai vue lever au ciel ses bras de boxeur un peu grêles, pas charpentés comme ceux du homard.
Vienne le temps des bisques!
Rédigé par : JCP | 26/10/2006 à 11:43
Deux jours après la découverte de l'écrevisse en question, les quais du Rio Sado étaient jonchés de carcasses d'écrevisses de Louisiane "Procambarus Clarkii", celles qui viennent des rizières.
Une hécatombe.
Je souhaite meilleur sort à celles qui fréquenteront vos pièces d'eau si limpides.
Rédigé par : JCP | 31/10/2006 à 13:07