(Photo LOF – mettez-y le nez, et vous y partez tout entier)
Le parfum est une délectation qui traverse le temps sans s‘altérer.
Il provoque un bonheur égal de notre étonnement quelles que soient nos humeurs passagères.
Les parfums de fleurs d’agrumes – le cédrat en premier lieu – ont un pouvoir de mettre en nous et dans l’instant une vaste lumière, un sentiment d’immensité.
C’est toujours pareil, on s’en veut d’avoir pu oublier combien c’est bien, c’est riche, c’est une jubilation décidément présente que ce parfum.
Elle n’a rien des parfums fugaces et légers des fleurs timides de violette ou de muguet, rien des grandes symphoniques jasmins ou tubéreuses, la fleur de cédrat c’est une puissance délicate qui vous accapare toute l’attention.
C’est comme une statue de femme grecque, la plénitude/harmonie/délicatesse.
L’Aphrodite de Cnide, l’Artémis du Pirée.
Quand on marche dans les allées de LOF pour aller dans cet étroit passage où sont les agrumes fragiles – là où sont les cédrats - c’est comme quand on traverse les salles du Palais Schaezler d’Augsburg on marche dans une enfilade de salles sombres et soudain, passé une porte comme les autres, l’immense volume de la folie baroque, pastel et or. 
(Photo LOF – La naissance du cédrat, sorte de Noël du parfum)
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De toute beauté et quel parfum!
Rédigé par : cristina | 09/04/2006 à 20:06
En ce moment chez Minamoto place de la Madeleine, il y a une excellente patisserie japonaise au cédrat. Bien sûr, le parfum de la fleur n'y est pas mais l'emballage fait le plaisir des yeux !
Rédigé par : elodie | 13/04/2006 à 10:36
Ah ! Ah, le joli post ! J'en suis toute illuminée.
Rédigé par : Periwinkle | 29/04/2006 à 08:53
Je m'en suis délecté les sens, de ces fleurs de cédrat, dans cette allée du lof. Veni, vedi, senti ! (hi hi)
Rédigé par : Phil | 01/05/2006 à 03:38