Christie's King Street offre un festival le 3 juillet à King Str.
en suite de note le texte de N.J. dans la notice de cette vente.
Lot 76, Magnifique Lord Sidney Beauclerk (1703-1744) par la Rosalba, (56.1x43.3 cm.), est. £ 120/180000, ce qui me parait un peu beaucoup pour la Rosalba.
Lot 77 un jeune rousse [possibly Lady Pringle, née Emilia Anne MacLeod (1786-1830) écrit N.J.] par Archibald Skirving (Athelstaneford 1749 - Inveresk 1819 )
"indistinctly signed "AS/1815(?)" with inscription "Sir John Pringle Bart" sur le cadre
Très beau portrait (55.3x40.7 cm), plutôt XIX°, dans son cadre pour £ 8/12000.
Skirving était excellent quand il faisait des jeunes femmes (mieux que pour les plus âgées).
lot 78, Madame Saint Pol (Margaretha Cornelia van de Poll 1726 - 1798) par Liotard signé daté 'Par Liotard 1757' (54.5x43.5 cm)
L'est. est raisonnable pour un Liotard £ 60/80000, le portrait est 100% liotardien, la soie grise est somptueuse.
"dame d'environ 25 ans ; toilette en soie, garnie de rosettes bleues. Elle est décolletée, les cheveux sont poudrés" écrivait Ed. Humbert, Alphonse Revilliot et J.W.R. Tilanu grâce à google-books disponible maintenant sur le web.
N.J.note dans le dictionnaire la faible ressemblance avec la même par Fournier.
Lot 79 auto portrait d'Antoine Berjon (Lyon 1754-1843) étiquette au dos "Portrait de M. Berjon peintre Lyonnais fait par lui-même à l'âge de 25 ou 26 ans. Donné par lui à M. Fayolle son ami"
(18x15.5 cm), est £ 4/6000 : élevée pour ce petit ovale.
Voir un autre autoportrait sur sa fiche wiki
Le lot 80 est XIXéme, je passe au lot 81 qui est de John Russell, pair de portrait de Sir John Frederick, 5th Bt. (1750-1825), of Burwood Park, Walton-on-Thames, et de Lady Frederick, née Mary Garth (d. 1794), beaux ovales (59x43.8 cm.) dans leur cadres.
Est. £ 10/15000
Lot 82 un autoportrait inédit de Ducreux (qui passait sa vie à se regarder, ci dessus détail), (42x31.5 cm), je ne vois pas ce qui justifie l'estimation £ 25/35000, l'état n'est pas parfait. N.J. le date "the early to mid 1790s"
Lot 83, Francis Cotes, signé daté 1750, 61x46 cm
Classique, et abordable, comme beaucoup de Cotes : 2/3000 £.
Le 4 juillet chez Sotheby'sLot 162, Charles Brudenell-Bruce enfant, par Hoare de Bath - est. £ 6/8000
59x44 cm
Si l'oiseau est un rossignol, il y a un petit problème de bec et couleur.
Lot 164, Susanna Hoare, Viscountess Dungarvan, par le même, les marques [insistantes] de deuils indiquent que ce portrait aurait été fait après la mort de son premier mari en 59. Ce portrait vaut surtout l'attention par son cadre totalement échevelé. Est £ 8/12000 - 60x43 cm
La notice est assez elliptique, il y a un problème de proportion des mains dans ce portrait (il faut toujours les agrandir surtout le premier plan, ce qu'on sait depuis la dame à l'hermine), étrange chez William Hoare de Bath en pleine maturité à cette époque. Bref pas convaincu, surtout à ce prix.
suit le lot 167, superbe portrait de l'architecte John Johnson (1732-1814) par Russell. 60x43 cm
c'est un magnifique portrait, il y a une description et une présence l'est. £ 3/5000 est raisonnable, dommage qu'on ne peut pas tout acheter.
Le 10 juillet, Christie's King Street, lot 19, un petit 26.7x21.3 cm.ovale, William Evelyn Glanville, of St Clair, co. Kent enfant avec un épagneul par Hugh Douglas Hamilton (mention au dos)
est £ 3/5000.
Via anticstore.com, chez jouberton-antiquites.fr, copie du portrait de Buffon par Marguerite Maillard (58X69 cm) étiqueté : "Copie du portrait du Comte de Buffon peint par La Tour en 1764, pastel original que nous possedons."
Les Maillard ont effectivement possédé un portrait qui semble bien être Buffon, du moins il y a ressemblance avec celui de Drouais
Prix : 2500 € quand même
NOTE PAS TERMINEE.
en suite de note le texte de N.J. dans la notice de cette vente.
Lot 76, Magnifique Lord Sidney Beauclerk (1703-1744) par la Rosalba, (56.1x43.3 cm.), est. £ 120/180000, ce qui me parait un peu beaucoup pour la Rosalba.
Lot 77 un jeune rousse [possibly Lady Pringle, née Emilia Anne MacLeod (1786-1830) écrit N.J.] par Archibald Skirving (Athelstaneford 1749 - Inveresk 1819 )
"indistinctly signed "AS/1815(?)" with inscription "Sir John Pringle Bart" sur le cadre
Très beau portrait (55.3x40.7 cm), plutôt XIX°, dans son cadre pour £ 8/12000.
Skirving était excellent quand il faisait des jeunes femmes (mieux que pour les plus âgées).
lot 78, Madame Saint Pol (Margaretha Cornelia van de Poll 1726 - 1798) par Liotard signé daté 'Par Liotard 1757' (54.5x43.5 cm)
L'est. est raisonnable pour un Liotard £ 60/80000, le portrait est 100% liotardien, la soie grise est somptueuse.
"dame d'environ 25 ans ; toilette en soie, garnie de rosettes bleues. Elle est décolletée, les cheveux sont poudrés" écrivait Ed. Humbert, Alphonse Revilliot et J.W.R. Tilanu grâce à google-books disponible maintenant sur le web.
N.J.note dans le dictionnaire la faible ressemblance avec la même par Fournier.
Lot 79 auto portrait d'Antoine Berjon (Lyon 1754-1843) étiquette au dos "Portrait de M. Berjon peintre Lyonnais fait par lui-même à l'âge de 25 ou 26 ans. Donné par lui à M. Fayolle son ami"
(18x15.5 cm), est £ 4/6000 : élevée pour ce petit ovale.
Voir un autre autoportrait sur sa fiche wiki
Le lot 80 est XIXéme, je passe au lot 81 qui est de John Russell, pair de portrait de Sir John Frederick, 5th Bt. (1750-1825), of Burwood Park, Walton-on-Thames, et de Lady Frederick, née Mary Garth (d. 1794), beaux ovales (59x43.8 cm.) dans leur cadres.
Est. £ 10/15000
Lot 82 un autoportrait inédit de Ducreux (qui passait sa vie à se regarder, ci dessus détail), (42x31.5 cm), je ne vois pas ce qui justifie l'estimation £ 25/35000, l'état n'est pas parfait. N.J. le date "the early to mid 1790s"
Lot 83, Francis Cotes, signé daté 1750, 61x46 cm
Classique, et abordable, comme beaucoup de Cotes : 2/3000 £.
Le 4 juillet chez Sotheby'sLot 162, Charles Brudenell-Bruce enfant, par Hoare de Bath - est. £ 6/8000
59x44 cm
Si l'oiseau est un rossignol, il y a un petit problème de bec et couleur.
Lot 164, Susanna Hoare, Viscountess Dungarvan, par le même, les marques [insistantes] de deuils indiquent que ce portrait aurait été fait après la mort de son premier mari en 59. Ce portrait vaut surtout l'attention par son cadre totalement échevelé. Est £ 8/12000 - 60x43 cm
La notice est assez elliptique, il y a un problème de proportion des mains dans ce portrait (il faut toujours les agrandir surtout le premier plan, ce qu'on sait depuis la dame à l'hermine), étrange chez William Hoare de Bath en pleine maturité à cette époque. Bref pas convaincu, surtout à ce prix.
suit le lot 167, superbe portrait de l'architecte John Johnson (1732-1814) par Russell. 60x43 cm
c'est un magnifique portrait, il y a une description et une présence l'est. £ 3/5000 est raisonnable, dommage qu'on ne peut pas tout acheter.
Le 10 juillet, Christie's King Street, lot 19, un petit 26.7x21.3 cm.ovale, William Evelyn Glanville, of St Clair, co. Kent enfant avec un épagneul par Hugh Douglas Hamilton (mention au dos)
est £ 3/5000.
Via anticstore.com, chez jouberton-antiquites.fr, copie du portrait de Buffon par Marguerite Maillard (58X69 cm) étiqueté : "Copie du portrait du Comte de Buffon peint par La Tour en 1764, pastel original que nous possedons."
Les Maillard ont effectivement possédé un portrait qui semble bien être Buffon, du moins il y a ressemblance avec celui de Drouais
Prix : 2500 € quand même
NOTE PAS TERMINEE.
Texte de N.J. dans la notice Christies du 3 Juillet
Pastel: A transnational phenomenon in 18th Century Europe
Narratives of art history are conventionally structured around national schools. There is much to say for this in developing the awareness of style and chronology that underlies connoisseurship. But one chapter that cannot be so comfortably compartmentalised is the extraordinary appearance - and equally dramatic disappearance - of pastel in the space of less than a century, travelling from Italy to Paris and London.
Made possible by the fabrication of crayons soft enough to colour areas rather than scratch lines, this was truly painting, not drawing. By the start of the 18th Century pastellists had a full range of colour in which to compete with oil, with the advantage that their pigments were allowed to reflect light without the refraction of drying oil and varnish whose effects mediate the impact of conventional painting.
The directness and immediacy of the result made possible a uniquely sensual engagement with the viewer, and provided a visual correlative of Enlightenment thinking that propelled this shooting star across Europe.
Christie's in recent years have fruitfully combined sales of old master drawings with British works on paper, so that the present sale (together with several pastels that Christie's present on 10 and 18 July in the sales of Andrew Wyld: Connoisseur Dealer) allows us to follow the story in detail.
Rosalba Carriera's celebrated trip to Paris in 1720-21 was hugely influential in transforming a minor speciality into a vogue which, two decades later, led to complaints about the excessive popularity of an art practised by an 'infinite' number of artists.
Within a couple of years of her trip, back in Venice, she portrayed Lord Sidney Beauclerk (Lot 76, the present lot), grandson of Charles II and Nell Gwyn, fresh from Oxford, now on his Grand Tour.
All Lord Sidney's youthful charm is captured with the lightness and spontaneity to which pastel is ideally suited (effects epitomised by Rosalba's trademark treatment of the lace jabot à la Steinkerque, while the subtle tonality is enhanced by the tiny glimpse of red coat lining): charms on which Lord Sidney depended, for as a fifth son (even of a duke) he had no money and would spend many years looking for a patron to leave him a fortune (which the bibliophile Richard Topham of Windsor duly did).
William Hoare of Bath had himself only recently returned from Italy when he made a portrait of a mysterious lady (to be offered in Andrew Wyld: Connoisseur Dealer, Part II, Christie's South Kensington, 18 July 2012) whose diginity is commensurate with the sobriety of the palette: the artist again felt no need to demonstrate the full range of colours available to the pastellist.
Cotes is often the most French of English pastellists, but in this 1754 example (Lot 83) his extensive use of gouache marks out a personal (and English) style.
By 1757, three years later, the genius Liotard had already travelled as widely as any artist: Geneva, Rome, Constantinople, Vienna, Paris, London, playing his foreignness to full advantage, even if he had to sacrifice his beard to marry, in The Netherlands, just before he made one of his typically enigmatic portraits (Lot 78). The lady's identity may remain a puzzle but the real mystery lies in the bravura palette, with its nervous balance between warm brown and cool grey, offset by the electric blue bows on the dress: there is nothing flashy here.
The Irish artist Hugh Douglas Hamilton had not yet set out for Italy when he made one of his delicate oval pastels of a young boy with his dog (to be offered in Andrew Wyld: Connoisseur Dealer, Part I, Christie's King Street, 10 July 2012, Lot 19), a portrait made the more poignant by the death of this only son months before his majority. Only a few years later another small oval (Lot 79), in a completely different vein, shows the features of the leader of the Lyon school of flower painting, a treasured gift to his fellow professeur at the school of drawing established to teach the special craft of transferring drawings to industrial patterns.
In this riot of polychromatism Antoine Berjon delights and charms, unlike his compatriot Joseph Ducreux, whose self-portrait (Lot 82) shouts at us: I am the only pupil of the great La Tour.
One of many such portraits that evidenced his uncompromising self-obsession in oil, print or pastel, the exposed areas of paper are a deliberate finished unfinishedness echoing his master's famous préparations, just as Ducreux presents his own features to bring out a remarkable resemblance to La Tour himself.
It would be a neat transnational note if the Irish James or even the English John Barry was responsible for the little pastel (to be offered in Andrew Wyld: Connoisseur Dealer, Part II, Christie's South Kensington, 18 July 2012) of a striking woman whose complexities may not be immediately obvious. But this very French confection risks undermining my argument, as it demonstrates the extraordinary depth of talent in Paris throughout the 18th Century where a work of this quality turns out to be by an artist who does not even appear in any reference book and by whom no other work is known.
International forces may have caused artists to investigate pastel, but individual talent was fostered within domestic traditions: and nowhere was the training more thorough than in France.
A revolution had fundamentally shifted attitudes: the price paid for pastel's immediacy was a fugacity more suited to the rococo than to the neo-classical world of the Directoire. Here we see pastel adapting to that world, with a bravura display of chalk's search for permanence in the simulated mount pretending itself to be carved in stone, and enveloping the sitter's name in a rebus.
The 18th Century pastel tradition continued after the French revolution, notably in Germany.
In England John Russell remained active until his death in 1806: the two pendants from 1792 (Lot 81) demonstrate the stregth of colour which belies the use of the word "pastel" to mean anæmic. Russell's complete dominance from the death of Cotes in 1770 perhaps accounts for the absence of a continuing English school (just as, according to T.S. Eliot, Shakespeare extinguished verse drama). One of the most curious exceptions was that of Archibald Skirving, a kind of Scottish Liotard notorious for the demands he placed on his sitters while he executed his hyper-realist portraits.
Until now he was thought to have stopped working in pastel by 1803, but this example (Lot 77), from the very end of what historians call the 'long eighteenth century', shows him still working in his inimitable style.
Neil Jeffares
L'histoire de l'art est classiquement structuré autour des écoles nationales. C'est une bonne aide pour développer la prise de conscience du style et de chronologie qui est indispensable à l'expertise. Mais un chapitre qui ne peut pas être facilement cloisonné est l'apparition extraordinaire - et aussi la disparition dramatique - du pastel en l'espace de moins d'un siècle, d'Italie à Paris et à Londres. Rendue possible grâce à la fabrication de craies de couleur assez souple pour colorer des surface au lieu des tracer des traits ce qui donne des vraies peintures et non de dessins.
Dès le début du 18e siècle les pastellistes avaient une gamme complète de couleurs pour concurrencer la peinture à l'huile, avec l'avantage que leurs pigments représentaient la lumière sans les problèmes de séchage de l'huile et des vernis qui amoindrissent l'effet de la peinture à l'huile. Le côté direct et immédiat du résultat a rendu possible un lien sensuel avec le observateur, et a engendré une corrélation visuelle de le siécle des Lumières qui a propulsé cette étoile filante à travers l'Europe.
… Le voyage célèbre Rosalba Carriera à Paris en 1720-21 a énormément contribué à transformer une spécialité mineure en une vogue qui, deux décennies plus tard, conduit à des plaintes au sujet de la popularité excessive d'un art pratiqué par un «infini» nombre d'artistes.
Quelques d'années plus tard, de retour à Venise, elle fait le portrait de lord Sidney Beauclerk .., petit-fils de Charles II et de Nell Gwyn, frais d'Oxford, dans son Grand Tour. Tout le charme de la jeunesse est saisi avec la légèreté et spontanéité typique du pastel …
Une révolution française a fondamentalement changé les mentalités: le fait qu'on pouvait faire rapidement un pastel joue contre lui dans le monde néo-classique du Directoire…
La tradition du 18ème continue après la révolution française, notamment en Allemagne. En Angleterre, John Russell est resté actif jusqu'à sa mort en 1806 ..
Pastel: A transnational phenomenon in 18th Century Europe
Narratives of art history are conventionally structured around national schools. There is much to say for this in developing the awareness of style and chronology that underlies connoisseurship. But one chapter that cannot be so comfortably compartmentalised is the extraordinary appearance - and equally dramatic disappearance - of pastel in the space of less than a century, travelling from Italy to Paris and London.
Made possible by the fabrication of crayons soft enough to colour areas rather than scratch lines, this was truly painting, not drawing. By the start of the 18th Century pastellists had a full range of colour in which to compete with oil, with the advantage that their pigments were allowed to reflect light without the refraction of drying oil and varnish whose effects mediate the impact of conventional painting.
The directness and immediacy of the result made possible a uniquely sensual engagement with the viewer, and provided a visual correlative of Enlightenment thinking that propelled this shooting star across Europe.
Christie's in recent years have fruitfully combined sales of old master drawings with British works on paper, so that the present sale (together with several pastels that Christie's present on 10 and 18 July in the sales of Andrew Wyld: Connoisseur Dealer) allows us to follow the story in detail.
Rosalba Carriera's celebrated trip to Paris in 1720-21 was hugely influential in transforming a minor speciality into a vogue which, two decades later, led to complaints about the excessive popularity of an art practised by an 'infinite' number of artists.
Within a couple of years of her trip, back in Venice, she portrayed Lord Sidney Beauclerk (Lot 76, the present lot), grandson of Charles II and Nell Gwyn, fresh from Oxford, now on his Grand Tour.
All Lord Sidney's youthful charm is captured with the lightness and spontaneity to which pastel is ideally suited (effects epitomised by Rosalba's trademark treatment of the lace jabot à la Steinkerque, while the subtle tonality is enhanced by the tiny glimpse of red coat lining): charms on which Lord Sidney depended, for as a fifth son (even of a duke) he had no money and would spend many years looking for a patron to leave him a fortune (which the bibliophile Richard Topham of Windsor duly did).
William Hoare of Bath had himself only recently returned from Italy when he made a portrait of a mysterious lady (to be offered in Andrew Wyld: Connoisseur Dealer, Part II, Christie's South Kensington, 18 July 2012) whose diginity is commensurate with the sobriety of the palette: the artist again felt no need to demonstrate the full range of colours available to the pastellist.
Cotes is often the most French of English pastellists, but in this 1754 example (Lot 83) his extensive use of gouache marks out a personal (and English) style.
By 1757, three years later, the genius Liotard had already travelled as widely as any artist: Geneva, Rome, Constantinople, Vienna, Paris, London, playing his foreignness to full advantage, even if he had to sacrifice his beard to marry, in The Netherlands, just before he made one of his typically enigmatic portraits (Lot 78). The lady's identity may remain a puzzle but the real mystery lies in the bravura palette, with its nervous balance between warm brown and cool grey, offset by the electric blue bows on the dress: there is nothing flashy here.
The Irish artist Hugh Douglas Hamilton had not yet set out for Italy when he made one of his delicate oval pastels of a young boy with his dog (to be offered in Andrew Wyld: Connoisseur Dealer, Part I, Christie's King Street, 10 July 2012, Lot 19), a portrait made the more poignant by the death of this only son months before his majority. Only a few years later another small oval (Lot 79), in a completely different vein, shows the features of the leader of the Lyon school of flower painting, a treasured gift to his fellow professeur at the school of drawing established to teach the special craft of transferring drawings to industrial patterns.
In this riot of polychromatism Antoine Berjon delights and charms, unlike his compatriot Joseph Ducreux, whose self-portrait (Lot 82) shouts at us: I am the only pupil of the great La Tour.
One of many such portraits that evidenced his uncompromising self-obsession in oil, print or pastel, the exposed areas of paper are a deliberate finished unfinishedness echoing his master's famous préparations, just as Ducreux presents his own features to bring out a remarkable resemblance to La Tour himself.
It would be a neat transnational note if the Irish James or even the English John Barry was responsible for the little pastel (to be offered in Andrew Wyld: Connoisseur Dealer, Part II, Christie's South Kensington, 18 July 2012) of a striking woman whose complexities may not be immediately obvious. But this very French confection risks undermining my argument, as it demonstrates the extraordinary depth of talent in Paris throughout the 18th Century where a work of this quality turns out to be by an artist who does not even appear in any reference book and by whom no other work is known.
International forces may have caused artists to investigate pastel, but individual talent was fostered within domestic traditions: and nowhere was the training more thorough than in France.
A revolution had fundamentally shifted attitudes: the price paid for pastel's immediacy was a fugacity more suited to the rococo than to the neo-classical world of the Directoire. Here we see pastel adapting to that world, with a bravura display of chalk's search for permanence in the simulated mount pretending itself to be carved in stone, and enveloping the sitter's name in a rebus.
The 18th Century pastel tradition continued after the French revolution, notably in Germany.
In England John Russell remained active until his death in 1806: the two pendants from 1792 (Lot 81) demonstrate the stregth of colour which belies the use of the word "pastel" to mean anæmic. Russell's complete dominance from the death of Cotes in 1770 perhaps accounts for the absence of a continuing English school (just as, according to T.S. Eliot, Shakespeare extinguished verse drama). One of the most curious exceptions was that of Archibald Skirving, a kind of Scottish Liotard notorious for the demands he placed on his sitters while he executed his hyper-realist portraits.
Until now he was thought to have stopped working in pastel by 1803, but this example (Lot 77), from the very end of what historians call the 'long eighteenth century', shows him still working in his inimitable style.
Neil Jeffares
L'histoire de l'art est classiquement structuré autour des écoles nationales. C'est une bonne aide pour développer la prise de conscience du style et de chronologie qui est indispensable à l'expertise. Mais un chapitre qui ne peut pas être facilement cloisonné est l'apparition extraordinaire - et aussi la disparition dramatique - du pastel en l'espace de moins d'un siècle, d'Italie à Paris et à Londres. Rendue possible grâce à la fabrication de craies de couleur assez souple pour colorer des surface au lieu des tracer des traits ce qui donne des vraies peintures et non de dessins.
Dès le début du 18e siècle les pastellistes avaient une gamme complète de couleurs pour concurrencer la peinture à l'huile, avec l'avantage que leurs pigments représentaient la lumière sans les problèmes de séchage de l'huile et des vernis qui amoindrissent l'effet de la peinture à l'huile. Le côté direct et immédiat du résultat a rendu possible un lien sensuel avec le observateur, et a engendré une corrélation visuelle de le siécle des Lumières qui a propulsé cette étoile filante à travers l'Europe.
… Le voyage célèbre Rosalba Carriera à Paris en 1720-21 a énormément contribué à transformer une spécialité mineure en une vogue qui, deux décennies plus tard, conduit à des plaintes au sujet de la popularité excessive d'un art pratiqué par un «infini» nombre d'artistes.
Quelques d'années plus tard, de retour à Venise, elle fait le portrait de lord Sidney Beauclerk .., petit-fils de Charles II et de Nell Gwyn, frais d'Oxford, dans son Grand Tour. Tout le charme de la jeunesse est saisi avec la légèreté et spontanéité typique du pastel …
Une révolution française a fondamentalement changé les mentalités: le fait qu'on pouvait faire rapidement un pastel joue contre lui dans le monde néo-classique du Directoire…
La tradition du 18ème continue après la révolution française, notamment en Allemagne. En Angleterre, John Russell est resté actif jusqu'à sa mort en 1806 ..
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