(Photo LOF - Echalote de semis Camelot, idéale pour les pays à été sec)
Au sud de 38° parallèle, et bien que d’origine très méridionale, il est inutile de tenter la culture de l’échalote classique pour récolte début août comme cela se fait dans le nord.
Il y a encore quelques échalotes grises en terre, ce sont des momies.
Celles qui ont été récoltées en mai ne se conservent pas longtemps.
Alors comment faire pour assaisonner les salades de haricots verts ?
Pour tous ceux qui habitent en climat méditerranéen de transition et qui ne trouvent pas d’échalotes fraîches sur les marchés, il y a maintenant une solution, c’est un échalote de semis hybride F1, mise sur le marché en 2011.
Son obtenteur devait en être légitimement fier pour appeler Camelot sa Lady of Shallot
“The Lady of Shalott lives in an island castle in a river which flows to Camelot, but little is known about her by the local farmers.
And by the moon the reaper weary,
Piling sheaves in uplands airy,
Listening, whispers,
"'Tis the fairy Lady of Shalott."
Lady Shal(l)ot(t) devait être rousse.
C’est une 125 jours, il faut viser 4 mois avant les haricots verts.
Elle a un bon petit piquant, ni trop ni trop peu, et une texture parfaitement croquante, moins forte que la traditionnelle.
Elle ressemble à un petit oignon, mais violet pourpre, elle se conserve bien en terre avec un minimum d'arrosage.
La taille des bulbes est irrégulière (curieux pour une F1): bonne chose pour les jardiniers consommateurs : les grosses sont faciles à couper en cubes, les petites parfaites pour être confites au vinaigre.
C’est une bonne innovation.
(Photo LOF - La chair est un peu moins blanche qu'un petit oignon, mais ce qui compte est le bon petit gout d'échalote)