(Photo - Novembre, premières bonnes pluies)
Automne, retour de la pluie donc possibilité de planter à nouveau, de travailler la terre, et … la fin des visiteurs.
Le jardin retourne au statut de chantier : il ne sert à rien de maintenir en vie à grands frais une plante qui sera toujours fragile, inadaptée au milieu.
Nous sommes bien agacés par les plantes industrielles, poussées en serre, sous perfusion, elles sont fragiles et l’absence d’indication de l’espérance de vie des plantes est pénible.
Ainsi dans le jardin blanc nous allons arracher les haies d'Eriostemon myoporoides (= Philotheca m.). Certains meurent sans raison apparente.
(Photo - les travaux de l'été ont porté sur la suppression des pentes en périphérie, ici terrasses dans le verger sud)
Les haies avec des trous sont inacceptables, or les plantes sont capricieuses (le romarin = haies impossibles – les buddleia pas facile)
Ils seront remplacés par des calamondins en haie que les abeilles aiment aussi.
De même, nous supprimons Mrs Herbert Stevens climbing, rosier blanc parfumé toujours malade de mildiou (bien que nous sommes en climat sec et que l’arrosage est par goutte à goutte).
Il sera remplacé par Iceberg, une merveille extrêmement florifère, toute l’année, le préféré de Russel Page.
(Photo LOF - Floraison d'un draco / dragonnier des Canaries)
Nous avons eu dans le jardin blanc des floraisons de dragonnier des Canaries (Dracaena draco), et d'autres sont morts.
Ces arbres étant destinés à encadrer le jardin (dans les coins) auraient été jolis bien symétriques et égaux, mais tant pis, ils ne seront ni de même âge ni de même charpente, ceux qui ont fleuri vont avoir des troncs multiples bas, ceux qui sont morts (les industriels de serre), sont remplacés par nos propres semis.
Nos jeunes plantes grandissent dehors, elles sont beaucoup plus vigoureuses.
Rien ne vaut le semi et la mise en place des plantes très jeunes.
Cette idée vaut tout autant pour les avocatiers.
Semer, bouturer, greffer sur place, c’est la bonne solution.
(Photo LOF - Floraison d'un Yucca aloifolia / baïonnette espagnole)
Ce sera pareil pour les yuccas baïonnette espagnole du chemin des oliviers, un mort qui repart du pied, un à troncs multiples après floraison (énorme floraison magnifique)
(Photo LOF - Fleur de Yucca aloifolia énorme et magnifique)
Dans le jardin rouge beaucoup de morts chez les fuchsias fruitiers : cette plante ne supporte pas la chaleur, 9b est la limite haute de rusticité même à l'ombre, il y a des négatifs chez dave’s
Pas facile de savoir comment les remplacer.
Dans le jardin bleu, nous supprimons le rosier Robert le Diable - qui n’est pas bleu et qui fait trop de végétation - par Rapsodie in blue.
Sinon peu de morts, quelques cas de carences chez les agrumes.
(Photo LOF - Pour rompre la monotonie des murs blancs indispensables dans un jardin fréquenté le soir ou sous la lune : des bancs)
L’ensemble des végétaux commence à se stabiliser.
Grande angoisse : les ravageurs du palmier (Paysandisia archon et Rhyncophorus ferrugineus), nous allons contacter Koppert qui propose un traitement compatible bio.
Le Portugal n’a encore pas entrepris une lutte systématique, il serait bon que cette hécatombe de palmier fasse lobjet d'une lutte organisée par l'U.E.
(Photo LOF - dans les plaisirs de 2010, nos premiers ananas des Açores, boutures faites par Dany)