(Photo LOF - Ourique en topiaire à Ourique, à la station d'épuration)
En arrivant à Ourique depuis Cercal, il y à gauche, une station d’épuration (ETAR).
Et là, quelqu’un fait des topiaires
Il a un programme dans la tête, car beaucoup de sculptures ne sont pas terminées, les sphères de l’entrée ont des oreilles qui poussent
(Photo LOF - il n'a pas terminé, des choses se préparent au dessus des sphères d'entrée)
Il fait une chose rare : des bas reliefs.
Comme ses poules qui mangent un ver, et ces bas-reliefs deviennent des hauts reliefs quand ils dépassent la haie.
Par exemple : la tête du cheval (ane ?).
Il est en train de faire la tête de la femme qui suit le cheval (ane ?)
« Il » car ce doit être un homme, comme on le voit à la réaction du sexe du cheval (chien ?) devant la jolie jument (chienne ?)
(Photo LOF - Les bas reliefs sont traités en hauts-reliefs dès qu'ils dépassent de la haie, comme cette dame qui conduit son ane)
C’est un homme de la campagne, il décrit la vie des fermes
Il a fait un portillon pour que les poules ne sortent pas
Il aime bien ce pays, avec son grand ciel : il a fait la lune à côté d’un sapin.
Il aime tailler : le soleil rond est à côté d’un arbre taillé en boule.
Vous qui taillez ces topiaires, à peine visibles, pour un public qui ne viendra jamais, prenez garde, les haies se taillent avec une légère pente de façon que le haut de la haie est moins épais que le bas,
ainsi le bas voit la lumière et le soleil.
Vous faites le contraire, le haut de vos haies est plus large que le bas, donc le bas perd ses feuilles.
Pour célébrer cet artiste solitaire et bucolique, ce blog vous offre un album : ci-contre.
(Photo LOF - le cheval (chien ?) est très heureux de rencontrer la jument (chienne ?), il ne le cache pas)
Poster un commentaire
Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.
Vos informations
(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)
;-)
On pourrait dire que c'est du jardinage naif.
Ici près de chez moi, il ya avait un retraité qui taillait les haies -qui entouraiaint son tout petit potager- avec ses mains. Elles étaient étonnementrondes et lisses (mais pas ses mains;-)
Salut de Porto
Rédigé par : Manuela | 27/05/2007 à 16:49
Manuela a raison : tout ça respire une douce poésie bucolique. J'imagine qu'il faut aussi pas mal de soins et de motivation pour travailler des haies de buis dans une région aussi chaude ! Les buis doivent souffrir en été...
Rédigé par : Phil' | 28/05/2007 à 01:47
Magnifique et poétique, cette "écriture" humaine dans le végétal.
Rédigé par : Floradiane | 01/06/2007 à 07:58
Coucou JP
Aurais-tu cité le nom de PHILIPPE DELIAU, architecte paysagiste sur cette page ?
Curieusement en tapant "portrait de philippe deliau" sur Google, je suis "tombée" sur ton blog !!!!!!
Biz et bonne journée
Rédigé par : jo tourtit | 10/01/2009 à 07:05
bonjour Johane
oui je l'ai cité à propos de Serre de la Madone
puisqu'on avait une idée du cout de restauration d'un jardin sous nos climats
en dehors des terrassements.
Les jardins méditerranéens sont des jardins très chers car ils ont des infrastructures compliquées
à cause des extrêmes (du déluge à la super sécheresse, et des vents )
je me suis bien trompé dans cette note c'est encore beaucoup plus cher qu'on ne pense
dès lors qu'on entre dans un vrai jardin traditionnel de Méditerranée
dont le modèle achevé est le jardin ibérico mauresque (andalou)
c'est à dire avec des circulations carrelées et des azulejos
Rédigé par : jp | 10/01/2009 à 08:01