(Photo LOF - La chicorée avant récolte de la racine.)
Le site de jardinage écologique de Mc Gill décrit parfaitement le forçage de la chicorée.
Cette note est une simple illustration avec des photos et quelques informations spécifiques aux pays à hiver tempéré.
Nous semons les chicorées au jardin de sable, en juin.
Le sable permet d’avoir des racines droites et faciles à arracher.
La première opération, la plus délicate est d’arracher la racine sans la casser, il faut une fourche-bêche et un pied délicat.
(Photo LOF - Ensuite on laisse ressuyer (flétrir) « un jour ou deux sur le sol en protégeant la racine d'une plante par le feuillage de l'autre et ainsi de suite » )
On coupe les feuilles à environ 2 cm du collet et on habille les racines pour leur donner une forme cylindrique régulière et une longueur sensiblement égale.
Bien conserver le bourgeon.
Ensuite les brosser à l'eau et les sécher pour qu’elles soient propres, car, dans les pays à hiver doux, il faut les mettre 3 jours au réfrigérateur pour stimuler le départ d’une nouvelle végétation.
(Photo LOF - Les racines avant l'hiver artificiel du réfrigérateur)
Le forçage à la cave dans un bac rempli mi-terreux mi-sable est plus sûr qu’au jardin – pas d’insectes ni d’escargots.
Assurer un noir total en les couvrant et mouiller le terreau quelques jours avant de les mettre à forcer.
Un chicon fraîchement coupé est croquant à souhait pour les salades d’hiver.
(Photo LOF - une racine donne deux endives successivement, la seconde récolte est moins vigoureuse)
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Etonnante alchimie !
Rédigé par : JCP | 18/12/2006 à 15:04
Très belle, la dernière photo. Qu'elles sont belles, ces pousses de chicorée ! On croirait des bijoux art-déco en jade, dans un écrin de velours noir.
Rédigé par : Phil' | 18/12/2006 à 23:38
Phil est lyrique. Je le serais moins. "Forcer l'endive" me fait rire comme "démarier les betteraves" ou "biner le tchernoziom". Mais j'ignore pourquoi.
Cela dit, je rejoins PHIL dans son admiration joaillière.
Et j'aime le verbe ressuyer. Un mot de jardinier qu'il faut conserver comme un trésor de la langue.
Flétrir est négatif et plus commun (" Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers".
Corneille. Le Cid.).
Imaginons maintenant Don Diègue faisant une entourloupette au texte:
" Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour, ressuyer
tant de lauriers...
Bien sûr, il y a 13 pieds dans l'alexandrin, mais ça a de la gueule, non?
Rédigé par : JCP | 21/12/2006 à 22:14
Felix un joli jour, et une carte pour toi.!!!!!!!
Clic le lien, clic sur la carte, clic sur le pieu avec la plaque,clic sur le chien, clik la grande boule,clic sur le chien blanc,clic sur l'étoile,clic sur le piège vert,clic sur le berceau,clic sur la carte, un kerts magnifique, les salutations gentilles la Belgique.Guido
http://www.jacquielawson.com/viewcard.asp?cont=1&hdr=0&pv=XS01EN
Rédigé par : natuurmanjak Guido | 25/12/2006 à 17:14