(Photo LOF - Yokooo on va murir...)
Les fruits ont en commun avec nous (c’est un humain qui écrit) : certains écoutent ce qu’on leur dit, d’autres s’en moquent.
Les fruits non-climactériques (ananas, cerises, les agrumes, le raisin…) ne mûrissent pas après la cueillette.
Si on les cueille trop verts, c’est terminé.
Les autres, les climactériques, murissent dans des conditions de température (en général au dessus de 15°) et de luminosité suffisantes si un quelqu’un leur dit tout le bonheur être mûr.
Un fruit mûr dégage de l’éthylène qui déclenche une réaction de jalousie et d’intérêt chez les fruits verts capables de comprendre son discours.
Dès lors ils murissent
(Photo LOF - entre climactériques on se comprend...même si on est verts mais mûrs)
A la différence des humains, les fruits de même catégorie - sous des apparences disparates - parlent la même langue, le coing par exemple, l’anone, la goyave ont un langage que tous les fruits verts comprennent, même les bananes.
(Les Portuguais n’ont pas une haute idée des bananes, dire à quelqu’un qu’il est une banane signifie "il n’y a rien là-dedans").
Pourtant, les bananes sont des fruits attentifs, ouverts sur le monde, attachants.
Autrement dit, pour faire mûrir les bananes et des papayes récoltées ce matin, on les enferme dans un sac en papier ( les sacs d’hivernage blancs sont parfaits pour faire mûrir les fruits ) avec des coings mûrs, des anones et des pommes mûres.
Ainsi, nous aurons des bananes du jardin à point pour Noêl.
Produire ses bananes – sans aucun traitement ni fongicide, ni insecticide … ça marche - est un rare bonheur.
Essayez de trouver des bananes bio pour voir.
(Photo LOF - on comprend rien à ce qu'ils disent, on a été cueillies trop vertes, et on le restera)