(Photo LOF - La goyave fruit miraculeux plein de vitamine C jusqu'en haut)
On ne peut pas vivre durablement dans l’insouciance, au seul gré de raffinements gustatifs purement culturels.
Notre corps, programmé par des millénaires de darwinisme, est fait de ce que nous mangeons et buvons et d’une adaptabilité limitée : si nous nous alimentons de travers, inévitablement, la maladie, la douleur et la mort surviennent.
Et ça fait très mal.
Causalité immanente horrible, mais non inexorable.
Il faut commencer par anticiper ces catastrophes : la vitamine C prévient les infections, grippes, et autres agressions terroristes microbo-virusiennes.
Alors, comme dit le président Bush : « Ne mollissons pas, il faut frapper préventivement ».
La goyave (psidium guayava) est une sorte de superman de la vitamine C, elle a des biceps 3 fois plus gros que l’orange, c’est de la bombe H pour ne pas dire une bombe C à côté des autres fruits pets de lapin.
A LOF, du jardinier à Ann et moi (le chat est le seul à prendre des risques) : cure de goyave obligatoire, ça tombe bien les arbres en sont pleins.
Bien soupeser les fruits les plus mûrs, les palper comme on choisi un comprimé ou une gélule, les peler, les mixer avec pour deux goyaves un citron vert lui aussi pelé à qui on laisse un ongle de zeste.
Afin de rendre la médecine plus facile à boire, ajouter un petit verre de rhum par personne, (un bon rhum ambré demi-vieux) voire un bon petit verre bien plein et quelques glaçons.
Mixer, passer fin.
Servir sur glace
Si, du fait de l’age ou de l'environnement, vous vous sentez fragile, doublez la dose.
Dans le domaine de la prévention, prudence ne saurait manquer.
En plus avec 2 verres, on rigole.
Et avec 3 on chante.
(Photo LOF - la goyave ça soigne huilooo ouilooo)