(Photo LOF- jeunes épinards du jardin)
Depuis quand les humains ont-ils décidé d’humilier les épinards en les cuisant à grande eau ?
Le docteur Ch. Davenport (qui vécu 111 ans selon Jean Valnet) en proclamant qu’il y a trois facteurs de longévité : la bonne humeur, la respiration profonde et les épinards, a contribué à faire de l’épinard non un plaisir mais un devoir diététique.
Bernard Heuvelmans en décrivant un homme de Néanderthal atteint d’un hyper développement de l’avant bras – à la Popeye – ouvre une piste de réflexion : en ces temps lointains de cuisine heureuse et de plaisir de vivre, l’épinard était un régal consommé pour le plaisir.
L’épinard peut donc être bon.
Pour faire de l’épinard un instant de bonheur (oui, de bonheur) c’est simple : il faut le cuire à la vapeur. Ça change tout.
6 minutes pour les enfants épinard, 7 pour les ados, 8 pour les mûrs.
Les nombreux ustensiles de cuisson à la vapeur sont équivalents. Cuites à la vapeur, les jeunes pousses d’épinard (qu’on vend pour faire en salade) constituent un sommet dans la vie d’une bouche.
Ensuite on peut entamer le débat de la sauce : rien ? un trait d’huile d’olive ? un copeau de beurre ? une cuillère de crème ? A LOF on les couvre d’un œuf Bénédicte. (Oeuf poché nappé de Hollandaise). (Photo LOF - Pour Carolyn : Epinards cuits à la vapeur dans un plat de faience XVIIIéme )