Burlats en froid-chaud

(Photo LOF - Bigarreaux )

Belle année pour les bigarreaux, tout est mangé hélas.
Ces fruits venus du Nord s’adaptent bien aux vergers ibériques et marocains où ils produisent mi-mai.
Ils datent du XVIII° siècle.
Proviennent-ils
- d’Allemagne (Buttnet venu de Saxe) où on en produit à fruits clairs, jaunes, roses..
- d’Angleterre (Knight 1806, un presque blanc très juteux) ou
- du Nord de l’Italie avec un bigarreau foncé ( le Papal de Florence ) devenu Reverchon en France ?

(Photo LOF – Burlat )

France qui dit son mot au XIX° avec les variétés rouges foncées ou noires de Jaloubey 1826 à Oullins, Auguste Pelissier à Château-Renard en 1866, et au XX° Léonard Burlat père d'un fruit ferme, apte au transport.
Ils arrivent à maturité avec les dernières petites bananes d’hiver que Luis appelle banana macaco, banane macaque.
Excellente, sucrée et fruitée à qui les bigarreaux qui apportent une acidité agréable et riche.

(Photo LOF – Bigarreau/petite banane : bonne rencontre )

Ann fait une friandise avec les burlats.
Elle les congèle, entiers, l’un à côté de l’autre.
Au moment de les manger elle les passe « an instant » au micro-ondes.
Ça doit être à peine croquant comme un sorbet
un rien tiède à l’extérieur.
Cette sorbetisation in situ relève énormément le goût des burlats.

(Photo LOF – Burlats sortis du congélateur, ils ne savent pas ce qui les attend dans le micro-ondes )