(Photo LOF – Etre coupé par un Opinel 113 cranté, j’en ai rêvé. LOF l’a fait)
En partant de France, nous avons apporté un fond de cuisine indispensable.
Est venu avec nous, un vieil ami, qui vous saute dans la main dès que le besoin se fait sentir d’un coupe rapide et précise de légume ou de fruit.
Ce matin détailler des gros citrons en rondelles fines.
C’est un inusable, discret, pas un couteau choisi par Montaigne et La Boétie,
pas un couteau de luxe, un petit Castor ou Pollux,
non
un bon couteau démocrate,
sur le ventre il se tape fort, un couteau d’abord.
(Photo LOF - Couteau d’office Opinel 113 cranté)
Elle est à toi cette note, Opinel 113 cranté.
Merci pour ta fidélité.
Merci à Joseph Opinel
d’avoir existé et d’exister toujours.
(Photo LOF – Suis-je bien tranché ? )
Quand ces couteaux-là sont bien fabriqués, ils sont de très fidèles et élégants compagnons (malgré leur simplicité) car très discrêts.
Je crois que le sobriété est indispensable à cette sorte d'objet.
Rédigé par : Phil' | 30/04/2008 à 04:36