(Photo LOF - Flageolets rouge frais, du jardin)
Le flageolet rouge ou "rognon de coq" doit sa subsistance à son excellente tenue à la cuisson
En le récoltant à maturité, c’est-à-dire avant que les haricots ne sèchent, sous forme de « haricots frais à écosser » et en le consommant sans attendre, on limite la fermentation intestinale des oligosaccharides inassimilables qui abondent dans les haricots secs.
On perd hélas des occasions de rire grassement « pouet pouet, trompette, tonnerre, canon, tremblement de terre, t’as déchiré ton short, etc. » au profit de quelques brises ou zéphyrs insignifiants.
La cuisson se fait en douceur, une heure environ avec quelques verres fond de veau, de la sauge et de l’ail.
Les haricots doivent avoir la consistance onctueuse d’un praliné ou d’une truffe au chocolat.
On dit le rognon de coq roi du Chili con carne.
A LOF on l’apprécie … froid à la vinaigrette moutardée, avec éventuellement un peu d’échalote. (Photo LOF – Flageolets en salade)
L'inconvénient des flatulences éliminé, on pourra donc profiter pleinement de sa forte teneur en vitamine B9 qui doit, si ma mémoire est bonne, éviter à ceux qui en consomment de sombrer dans une navrante dépression saisonnière (sous nos latitudes, du moins). Les légumes secs, c'est bon pour le moral...
Rédigé par : Phil' | 06/10/2007 à 19:28
Oui, mais si les flageolets ne font plus pèter, alors…
Tout se perd…
Rédigé par : Fincasor | 08/10/2007 à 18:17
En ce moment, j'ai la chance de profiter des haricots tarbais frais que m'apportent comme des offrandes tous celles qui montent du sud ouest à Paris. Et en salade (avec des échalotes grises, une pointe de gingembre frais haché et une vinaigrette), c'est pur bonheur.
Rédigé par : venezia | 14/10/2007 à 14:02