(Photo LOF - Carpaccio de pâtisson)
Le pâtisson n’aime pas être trop cuit.
C’est sa personnalité, on n’y peut rien.
La cuisine du jardin avait signalé ces merveilleux pâtissons jeunes en carpaccio en voici la recette, car, comme dit J-B qui en a mangé hier, c’est bon comme tout.
1 / couper le en deux hémisphères égaux. S’il n’est pas jeune, la graine est grosse, et il peut être creux.
Alors, ne l’acceptez pas dans votre cuisine.
La ségrégation par l‘âge va se généraliser.
« Rua », « à la rue » disent les femmes portugaises aux pâtissons qu’elles délaissent.
2 / Avec un couteau à guide tranche réglé à 3mm, trancher depuis la coupe de minces lames de pâtisson (ne pas utiliser les bord, il faut faire des jolies tranches).
3 / les pocher dans un bouillon bouillant de boeuf
4 / les ranger délicatement sur l’assiette, puis absorber les restes de bouillon au Sopalin
5 / terminer d’un Z de vinaigre balsamique, d’un grand O d’huile d’olive et de points de suspension de basilic fraîchement ciselé.
Pas grave si c’est tiède ou froid, l’agréable c’est le fondant de la chair en opposition au croquant de la peau.
Le balsamique fait un bon travail dans cette recette.
On ne sale ni ne parmesanne.
(Photo LOF - Basilic à feuille de laitue, bienvenu dans les carpaccii - Quelqu'un a fait des trous dans la feuille de basilic et se cache sur cette photo, saurais-tu le trouver ? )