(Photo LOF - Soleil, salade de poulpe, bonheur)
Souvenir des poulpes grillés des îles grecques.
Comment cuire le poulpe pour qu’il ne soir pas caoutchouteux ?
Le sujet a fait couler beaucoup d’encre, c’est le cas de le dire.
Lidia nous a donné le truc : congelez-le. 24 heures dans le congélateur, le tour est joué.
On le décongèle et ensuite soit on le grille, soit on le court-bouillonne 30 minutes après blanchement des tentacules de 10 minutes ou bien 25 minutes à la cocotte minute.
Ici souvent on frit ensemble poulpe coupé et oignon avant de laisser refroidir.
Nous préférons le court bouillon. Quand c’est cuit, égoutter, puis arroser d’huile d’olive et laisser longtemps refroidir.
Par ailleurs, tranchez des pickles (Ann ajoute des cornichons à la russe) et un oignon blanc frais en petits cubes.
Mélanger le tout au poulpe reposé.
Deux ou trois giclées de vinaigre, c’est tout.
En Alentejo pas de salada de polvo sans coriandre.
La vraie bonne idée c’est l’oignon blanc tout frais (souvent on dit aussi de cuire un oignon avec le poulpe, car poulpe et oignon ont le même temps de cuisson, mais c’est pas bon).
L’idée contestable c’est la tomate.
(Photo LOF - il se fait ici une salade de poulpe séché à l'air puis grillé. Pure merveille. Mais tendance à muscler la machoire)
Décidément Lídia connaît son affaire : elle s'y entend comme personne, pour ce qui est de réussir les recettes traditionnelles alentejanes. Je garde le souvenir délicieux d'un riz à la tomate comme on sait le faire sur le rives du Sado (ah, ces "meninas da ribeira do Sado" rien ne leur résiste).
Tout ça pour dire que son astuce remplace avantageusement l'antiquissime méthode consistant à crucifier ces délicieux céphalopodes sur des planches, en plein soleil. Archaïque et contre-productif. Beurk !
Rédigé par : Phil | 14/03/2006 à 03:19
oh le bon miam ! c'est une bonne idée !
Rédigé par : Malice et pain d'épices | 14/03/2006 à 09:56
J'adore la salade de poulpe, qui sent bon la Méditerrannée! Ma grand-mère maltaise commençait par l'emballer dans un torchon, et elle le "battait" sur la table. Ensuite elle le trempait sept fois dans l'eau bouillante (superstition?), et le poulpe était toujours moelleux comme il faut. Le congelo paraît plus simple et pratique!
Rédigé par : Helenka | 14/03/2006 à 11:49
Miam…
Mais que la gourmandise est cruelle !
(soupir…)
Quand on pense que le poulpe est aux céphalopodes ce que l'homme est aux mammifères et que cet être émotif(!!) qui possède une grande intelligence ("la seconde du monde aquatique après les dauphins" nous dit Wikipedia)
Il faut l'avoir vu en vedette des production Cousteau, en train d'ouvrir tranquillement un bocal pour déguster ce qui se trouvait dedans (et ça c'est pas toujours donné au premier homminidé venu !!!) pour comprendre le déchirement entre mes papilles, qui se réjouissent, et mon cœur qui saigne par empathie avec la perte d'un possible ami (!!!)
Rédigé par : fincasor twillartee | 14/03/2006 à 13:09
est-il plus cruel de manger des animaux intelligents que des animaux bêtes ?
Les poulpes ont-ils aussi en commun avec les humains de ne pas être égaux dans leurs capacités, y compris intellectuelle ?
Peut-être c'était un poulpe idiot.
Rédigé par : jp | 14/03/2006 à 13:26
ou très intelligent qui s'est laissé capturer pour découvrir le monde des hommes ?
Rédigé par : sophie | 14/03/2006 à 13:30
Le poulpe idiot est plus crédible.
Ce sont sans doute ceux qui échappent à la capture qui finissent par savoir ouvrir les boites de sardines !!
Rédigé par : Fincasor Twillartee | 14/03/2006 à 17:36
Ce poulpe-là est sûrement idiot, en tout cas je l'espère, mais il a un gros défaut commun à son espèce : les tentacules, avec ces ventouses ignobles. Je ne peux pas manger ça.
Cela dit, j'adore la dernière photo, et tout l'article en lui-même. ;-)
Rédigé par : Miam | 18/03/2006 à 19:28
Hello,
une recette (d'origine italienne) toute bête et inratable:
Rincer le poulpe, le mettre tout seul comme un grand dans une marmite à feu moyen, couvrir et le laisser tranquille. Il va cracher un liquide rose aussi iodé que salé en gonflant, avant de prendre des proportions plus raisonnables. On peut découvrir en fin de cuisson ( compter une bonne heure pour 1 kg) pour laisser concentrer le jus. On peut aussi , au bout d'une demi-heure ajouter un peu d'huile d'olive ou un peu de vin rouge (au choix) et juste avant la fin -pour garder la fraicheur- de l'oignon frais émincé et des grains de poivre. C'est tout.
On le coupe en tronçons, et on sert froid, avec un filet d'huile d'olive. Chaude, la chair est très salée, froide, elle devient délicieuse.
Rédigé par : venezia | 22/03/2006 à 20:08
merci
on va essayer ça
oignon, poivre
parfait
Rédigé par : jp | 22/03/2006 à 20:26