(Photo LOF - LOF quand une brume légère venue de l'Océan vient voiler le soleil du soir : automne)
Ann aime l’automne qui est la plus belle saison en Ontario, avec les érables rouges jaunes lumineux.
Ici l’automne c’est la campagne qui reverdit, les brumes imprévisibles, et le gilet de laine qu’on sort de l’armoire.
L’automne c’est la soupe chaude.
Avec la soupière qui fume quand on lève le couvercle.
Il faut sacrifier au cérémonial de la soupière, sorte de mère universelle.
En Alentejo on fait une soupe de gros haricot vert mange-tout qui est un bonheur pour autant que ces haricots soient frais, tendres et croquants.
Recette simple, à respecter scrupuleusement.
Pour un bon litre d’eau, deux bouillons de poule, une grosse courgette pelée coupée en morceaux (ou deux petites) et une belle dent d'ail coupée en lamelles (ou 3 petites).
Donner 15 minutes d’ébullition à l'ensemble.
Pendant ce temps, couper les haricots en petites tranches de 6 à 8 mm.
Bien mixer la cuisson des courgettes, ajouter les haricots et 5 ou 6 c.à. soupe d’huile d’olive.
Donner à nouveau 15 minutes d’ébullition.
Servir, attendre, vivre bien ce moment là.
En France, au nom de «la prévention et de la prise en charge de l'obésité», l’Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé demande que soient subventionnés les fruits et légumes.
Meilleure façon d’en dégoûter le monde que d’en faire des médicaments.
Pourquoi ne pas organiser des compétitions de bonnes soupes ?
(Photo LOF - A nouveau des haricots au jardin, ceux-ci sont portugais, excellents. Si en plus la France les subventionne...)
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