(Photo LOF - Courge du Siam)
Les ukrainiens constituent une forte communauté étrangère ici. On voit dans les hypermarchés méridiono-portugais des rayons de produits ukrainiens, des conserves de champignons, des cornichons en saumure et des poissons en boite.
Lamar, à Ottawa, dit qu’elle ne connaît pas la moitié des fruits et légumes qui sont vendus dans le supermarché. Le Canada est a décidé d’intégrer les immigrants en respectant leur mode de vie, donc d’abord leur nourriture.
Heureuse idée car on se sent chez soi là ou on retrouve ses habitudes gustatives.
Partir permet de comprendre ce qui est substantiellement nous-même : le contenu de notre assiette.
Un éternel errant comme Jacques Casanova idolâtre toujours le gratin de spaghetti de son enfance 50 ans après avoir quitté l’Italie. Je suis admiratif devant la disparition complète de la conscience de manger qui accompagne les plateaux d’avion américains fait pour ne déplaire à personne.
Des allemands ont acheté des maisons à Vila Nova de Milfonte, on trouve au super marché les crèmes sures et les charcuteries bavaroises, des Rostbratwürsten.Mais pas de choucroute – paradoxe dans ce pays covivore.
Alors pour accompagner les Nuremberg véritablesnous cuisons la chair d’une courge du siam - cucurbita ficifolia (salées quelques heures puis rincée) avec vinaigre, vin blanc sec et genièvre. Laisser refroidir et servir réchauffé comme il se doit.
Servir avec du raifort et de moutarde sucrée-salée. On pense au Spreewald, à Nuremberg où le seul choix au menu du restaurant de saucisses près de la grande place est combien ?
(Photo LOF - On s'y trompe)
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