(Photo LOF - Thym)
- Ce plat ne doit pas être gras, la graisse d’agneau se suffit à elle même, les pommes de terres doivent avoir du fondant et ne pas transpirer d’huile.
Ce plat ne doit pas être grillé : ne tentez pas cette recette au bbq. C’est le thym qui fait tout le travail, et non pas la fumée ou la cendre de thym. Il faut du thym mais il n’en faut pas trop, il ne doit pas s’imposer ou dominer mais unir les saveurs en apportant comme une brise de mer du sud.
Ici les légumes sont des rattes nouvelles, vous pouvez les remplacer par des fèves fraîches ou plus tard dans la saison des jeunes courgettes avec la même cuisson.
Se procurer de jolies côtelettes d’agneau. Etre intransigeant sur la qualité de l’agneau.
Longtemps avant le repas : Faire une huile de thym en chauffant doucement de l’huile d’olive et des branches du thym frais cueillies le matin (laver, sécher). Ne pas trop chauffer, ne pas faire de la friture, mais simplement imprégner l’huile de l’essence de thym.
Faire mariner les côtelettes à l’huile de thym dans un plat creux dont le fond est tapissé de thym (couvrir d’un film).
Préparez du sel de thym qui est un mélange pour moitié de sel fin et pour moitié de thym sec écrasé.
Récolter quelques pommes de terres rattes nouvelles (un taxi parisien portugais m’a confirmé tout le bonheur de faire pousser les ratte au Portugal) (oui oui nous avons de pommes de terres nouvelles en janvier au jardin, c’est pas le nord ici).
Brasser les pommes de terre dans du gros sel, les laver, les cuire tout doucement 15 à 20 minutes à la vapeur de thym (eau et branche de thym). Fèves et courgettes demandent 5 minutes.
Cuire les côtelettes à la poêle préchauffée avec un peu d’huile de thym de la marinade.
Servir salé au sel de thym.
Le bonheur de ce plat n’est pas dans la singularité des saveurs mais dans leur parfaite identification et perfection, comparable au plaisir du soleil qui se lève.
Chryseia, un rien frais.
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