(Photo LOF - Spaghettoni roquette et pignons chauds)
Crue ou cuite ? Voilà la question. Claude Lévi-Strauss se la posa devant un plat de pâte à la roquette et inventât le structuralisme. LOF se range dans le camps des crus, derrière Antonio Carluccio, inoubliable auteur de «Vegetables ».
1 – Aller au jardin couper une assiette de belle et jeune roquette (rucola) que donne le deuxième printemps du sud. La laver, la couper en morceau de 2 à 3 cm.
2 - Cuire vos spaghettoni n°7 – hors Barilla point de salut – comme indiqué sur le paquet (11 minutes) dans de l’eau bien salée, tachée d’huile d’olive. Pendant la cuisson on peut faire chauffer des pignons dans une poêle, comme ça, sans rien.
3 – Egoutter pâtes, et mélanger de suite la roquette et une larmichette d’huile d’olive. Servez. Enneigez de parmesan et mangez. Faut pas traîner, il ne faut pas que ça refroidisse. Cette recette demande un long entraînement. La roquette doit conserver du croquant et son inimitable parfum poivré. Les pâtes ne doivent pas être trop grasses, il ne faut pas mollir sur la roquette, il en faut. N’écoutez pas les gens du clan cuit qui font courir le bruit que la roquette est toxique à haute dose à cause de son acide érucique, alors que cuite elle serait inoffensive.
Parmesan ou pignon ? Le clan cru est divisé. On ne le devine pas sous ses airs de poivrée virile mais la Roquette est d’une nature indécise : elle se sent bien avec les pignons, mais aussi avec le parmesan. Alors c’est un jour l’un un jour l’autre.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.