(Photo LOF - Laranja-limão, Orange blonde ultra douce)
On trouve dans les vergers traditionnels sud Portugais une variété d’orange appelée Laranja-limão : orange-citron.
Elle présente les caractéristiques des blondes tardives type Valencia Late (juteuse, pas ou peu de pépins), peau fine de couleur jaune citron à jaune vert et jaune oranger.
La récolte est largement étalée jusqu’à juillet.
En revanche, le jus n’est absolument pas acide, il s’agit donc d’une ultra douce, type lima verde brésilienne.
La culture de ces orangers est en voie de disparition, ils étaient reproduits par greffe ou bouture.
Personne ne sait plus greffer.
Les vergers ne sont plus irrigués et sont aujourd’hui labourés, ce qui tue les arbres.
Ces variétés ne sont pas commercialisées.
Pourtant c’est une orange plaisante, son jus se boit facilement sans avoir besoin d’être glacé, l'arbre est vigoureux et productif.
LOF en a greffé 3 variétés locales (Colos 2. 3 et 4) venues du village de Colos, afin de conservation.
(Photo LOF - Laranja-limão greffe sous serre)
On trouve dans les vergers traditionnels sud Portugais une variété d’orange appelée Laranja-limão : orange-citron.
Elle présente les caractéristiques des blondes tardives type Valencia Late (juteuse, pas ou peu de pépins), peau fine de couleur jaune citron à jaune vert et jaune oranger.
La récolte est largement étalée jusqu’à juillet.
En revanche, le jus n’est absolument pas acide, il s’agit donc d’une ultra douce, type lima verde brésilienne.
La culture de ces orangers est en voie de disparition, ils étaient reproduits par greffe ou bouture.
Personne ne sait plus greffer.
Les vergers ne sont plus irrigués et sont aujourd’hui labourés, ce qui tue les arbres.
Ces variétés ne sont pas commercialisées.
Pourtant c’est une orange plaisante, son jus se boit facilement sans avoir besoin d’être glacé, l'arbre est vigoureux et productif.
LOF en a greffé 3 variétés locales (Colos 2. 3 et 4) venues du village de Colos, afin de conservation.
(Photo LOF - Laranja-limão greffe sous serre)
Souvent, à te lire, les bras me tombent, Jean-Paul. C'est navrant tout ça. C'est bien d'en parler et de faire ce qu'on peut pour lutter contre.
Rédigé par : Phil' | 14/07/2010 à 05:34
je rigole quand je vois tous ces bazars sur la bio diversité,
naturellement qu'elle existe, et de pire en pire, c'est la biodiversité des 300 variétés de tomates de chez Heinz, les mille variétés de mandarine Corse de l'INRA oui oui ça existe. Le problème c'est pas ça, c'est les contre-pouvoirs. Il n'y en a plus.
Sous la dictature de Salazar les portugais pouvaient acheter 3 variétés de pomme. Point. Mais au moins les variétés anciennes se conservaient en circuit clos local, il n'y avait pas de police des jardins.
Sous la dictature de l'agro-industrie, tu peux acheter ici 9 variétés de pommes hollandaises, impression de liberté, mais la dictature combinée de la télévision par anéantissement des savoirs fait que plus personne n'a de verger, et que les variétés anciennes n'existeront plus dans 10 ans.
L'association Colher para Semear s'intéresse surtout aux légumes.
J'ai donc décidé de faire mon propre conservatoire d'agrumes,
je ne le fais pas avec la sainte foi d'une mission conservatrice, je sais que de toute façon ces plantes sont condamnées à mort, il suffit de recevoir les gamins engendrés par l'urbanité industrielle,
non je le fais pour mon seul plaisir, celui d'Ann et de nos amis.
Je me sens intimement proche d'Epicure, de sa sourde angoisse devant un futur qui sera celui des gens qui détiennent la vérité alors que le monde nous dit à chaque instant que ça n'est pas possible
Rédigé par : jp | 14/07/2010 à 07:22
"Je me sens intimement proche d'Epicure, de sa sourde angoisse devant un futur qui sera celui des gens qui détiennent la vérité alors que le monde nous dit à chaque instant que ça n'est pas possible..."
A méditer tous les jours...
Rédigé par : Nuno | 27/07/2011 à 12:09